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رحيل الفنان التشكيلي المغربي ميلود لبيض

8 أكتوبر2008 فقدت الساحة الفنية المغربية الفنان التشكيلي ميلود لبيض رحم الله الفقيد وأدخله فسيح جناته


Arts Plastiques

فنون تشكيلية عن موقع بوابة المغرب
Arts plastiques




L'histoire des arts plastiques au Maroc pourrait schématiquement être classée en deux périodes distinctes à savoir la période de 1912-1956 et jusqu’à aujourdh’hui.

La première période étant celle de la naissance et des balbutiements de la pratique picturale en tant que telle. Cette période verra l’apparition des premiers peintres européens installés au Maroc sous protectorat français.

C'est "L'école coloniale" dont la caractéristique essentielle aura été l'initiation d'une peinture provinciale et exotique. Une école qui donne naissance à des artistes marocains autodidactes qui s’intéresseront à cette nouvelle forme d'expression plastique, la peinture de chevalet. C’est ce qui permettra l'émergence d'une première génération de peintres figuratifs naïfs, reproduisant, chacun selon la technique acquise auprès d'artistes européens, les scènes de la vie sociale marocaine, autrement dit, au-delà d’ une certaine forme "d'ethnologie picturale". Cette seule et unique tendance, qui a duré au-delà de l'indépendance du Maroc, a pour principaux représentants Mohamed ben Ali R'Bati, Abdelkrim Ouazzani, Moulay Ahmed Drissi et Ben Allal.

L'enseignement des arts plastiques au Maroc verra le jour en 1945, avec la création de l'Ecole des Beaux Arts de Tétouan - ville sous protectorat espagnol - et celle de Casablanca en 1950.
Après l'indépendance et notamment dans les années 60, la pratique picturale marocaine connaîtra un nouvel élan, tant sur le plan de la vision artistique que celui de l'expression.

L'artiste-peintre, qu'il soit autodidacte ou armé d'une solide formation académique en France et en Espagne, s'investira d'un rôle majeur sur la scène culturelle, à savoir celui d'être à la fois l'incontournable relais d'opinion et le médium d'une culture nationale spécifique et ouverte. D'où l'émergence d'une entité plastique marocaine, multiple de par ses formes d'expression avec pour précurseurs Ahmed Cherkaoui et Jilali Gharbaoui, l'un travaillant sur le signe dans la culture populaire et l'autre sur l'abstraction.

Et c'est le foisonnement jusqu'à nos jours de noms avec une activité artistique de plus en plus intense, accompagnée d'un débat d'idée non moins conséquent : Meghara, Ben Yessef… (Figuratif), Melihi, Chebaâ, Bellamine, (Abstrait), Belkahia, Kacimi (Le signe), Saladi, Chaïbia (onirisme, naïf), etc.

La sculpture, ne saurait prétendre à autant d'encrage dans la pratique plastique au Maroc, pourtant plusieurs noms émergent déjà. On en citera ceux de Boujemaâ Lakhdar (sculpture sur bois), Omar Youssef (technique du grès et de la terre cuite), Abdelkrim Ouazzani et Abderrahmane Meliani (mis en scène de l'espace des objets).

Concernant les galeries d'art, le besoin en est grand, puisqu'à côté de la Galerie Nationale Bab Rouah de Rabat et de la Salle Allal El Fassi, sise au siège du ministère de la Culture, d’autres salles d'exposition privées se multiplient çà et là avec une concentration essentiellement sur l'axe Rabat - Casablanca.

A noter enfin que l'Association Marocaine des Artistes Plasticiens (AMAP) a été créée dans les années 70 pour ordonner et défendre les intérêts de la pratique picturale et de ses dignes représentants

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